Ces derniers temps le dialogue est un peu à la mode entre le parti au pouvoir et l’opposition, le Sénégal, le Mali, la RD Congo et tout dernièrement la Mauritanie.
Dialoguer c’est poser les problèmes du pays, c’est mettre tous les maux qui gangrènent la société afin d’en trouver un compromis et surtout agir ensemble.
Dialoguer c’est changer de paradigme, dialoguer c’est changer de perspective, dialoguer c’est changer de narrative, donc trop de Bla Bla .
Notre pays est extrêmement riche en ressources naturelles mais mal exploitées avec des contrats mal négociés et peu profitables pour la population, d’où un très faible apport bénéfique sur la situation économique du pays.
Le dialogue entre le parti au pouvoir et l’opposition a été un dialogue fécond ? Ont –ils mis l’accent sur nos ressources ? Sur le management de nos ressources ? Sur les contacts avec les pays étrangers ? Sur la croissance inclusive, Et tant d’autres secteurs …
On ne se limite pas seulement aux beaux discours, seules les actions concrètes et la continuité de ces actions embellissent le dialogue.
Ne nous leurrons pas, notre pays est souffrant, oui souffrant par ce que le taux de mortalité infanto-juvénile est très élevé, souffrant par ce que l’éducation, qui est un axe prioritaire pour les ODD est malade. L’autre disait « De l’éducation de son peuple dépend le destin du pays ».
Une population saine, une population éduquée c’est l’émergence qui est assurée.
Les états de nos routes sont catastrophiques, un adage ivoirien faisant allusion aux infrastructures disait : « Là où la route passe, le développement suit ».
Sommes –nous conscients que toutes les villes du monde se développent verticalement ? C’est-à-dire les entreprises ? Les industries ? Les usines ? .
Notre chère Mauritanie doit encourager les investisseurs, plus il y a investissement, plus il y a création de l’emploi, et le chômage sera réduit, elle doit encore encourager et accompagner nos entrepreneurs locaux et surtout faire l’égalité de droit entre tous les investisseurs nationaux et étrangers.
La faim n’est pas une fatalité en Mauritanie, en Mai 2019, j’ai lu un rapport allant dans ce sens, je cite :« Près de 559 000 personnes sont menacées par le spectre de la famine en Mauritanie au cours des trois prochains mois, en raison de manque de précipitation, a mis en garde le programme Alimentaire mondial (PAM) ».
J’invite le gouvernement à réorienter des systèmes agricoles efficaces visant à privilégier le développement durable, des stratégies oùorganismes humanitaires qui ont un grand rôle à jouer en œuvrant pour promouvoir une agriculture durable.
Nous voulons cette vie, où tout le monde mange à sa fin pour paraphraser TIKEN JAH FAKOLY
Je salue ce dialogue si vraiment les vraies questions sont mises sur table, dans ce cas nous attendons les résultats. A noter qu’on tue le mal par sa racine.
Que dieu bénisse la Mauritanie.
SOULEYMANE MANGASSOUBA dit jules.