Deux groupes armés de 24 individus détenteurs de passeports européens ont franchi la frontière tunisienne en provenance de la Libye, a annoncé, le ministre tunisien de la Défense, Abdelkarim Zbidi, le 16 avril.
Une source à la Présidence tunisienne a annoncé, mardi, que les membres des sécuritaires français récemment interpellés à la frontière tuniso-libyenne font partie des services de Renseignement français et non pas du corps diplomatique.
Dans des déclarations accordées à Radio France Internationale (RFI) , la source à la Présidence tunisienne a affirmé, sous couvert d’anonymat, que les 13 Français interpellés ainsi que les membres du groupe européen interceptés au large de Djerba font partie des services de Renseignement français.
Le responsable tunisien a expliqué que ces manœuvres des « Renseignements français » font de l’île de Djerba l’Antichambre des services de Renseignements étrangers. "Ces activités des Renseignements étrangers de part et d’autre de la frontière tuniso-libyenne sont susceptibles d’impliquer la Tunisie dans la crise libyenne", a-t-il ajouté.
Deux groupes armés de 24 individus détenteurs de passeports européens ont franchi la frontière tunisienne en provenance de la Libye, a annoncé le ministre tunisien de la Défense, Abdelkarim Zbidi, le 16 avril.
L’ambassadeur de France à Tunis, Olivier Poivre d’Arvor, a affirmé jeudi qu’il s’agissait d’un détachement qui transportait des équipements adaptés à son rôle sécuritaire, à savoir assurer la sécurité personnelle de l’Ambassadrice de France à tripoli et la sécurité physique des locaux où elle travaille à Tripoli". Il a, ainsi affirmé qu’il a "veillé à ce que la préparation de son déplacement s’effectue en étroite coordination et en toute transparence avec l’ensemble des autorités tunisiennes concernées".
"Les Ministères des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur tunisiens ont ainsi été formellement sollicités et informés à différents niveaux et en temps réel", a ajouté Poivre d’Arvor.
RFI a également affirmé que "selon une source proche du Gouvernement libyen d’entente nationale", quinze officiers des services de Renseignement français sont arrivés au mois de février à Gharyan avec pour mission d’apporter leur appui et leur expertise aux forces de Khalifa Haftar.