La capitale mauritanienne s’est réveillée la semaine dernière sur un crime odieux contre un jeune gérant d’une société de transfert d’argent tué et brûlé par ses meurtriers.
Selon des sources sécuritaires la commission mise sur pied pour retrouver les assassins poursuit ses investigations. La victime, Mohamed O. Berrou, après que ses parents aient perdu tout contact avec lui jeudi soir et qu’on découvre son corps brûlé dans la périphérie de Dar Naïm.
Les auteurs du crime ont saboté les caméras de surveillance du local et amené avec eux un montant d’un million cinq cents milles anciennes ouguiyas.
Lundi des activistes de la société civile ont observé un sit-in devant la direction générale de la sûreté pour demander la prise de mesures radicales pour combattre la criminalité, les vols et les viols après le crime barbare commis jeudi dernier.
ils ont accusé les appareils sécuritaires en Mauritanie de manquer à leurs obligations et de laxisme à l’endroit des criminels. Ils ont exigé l’arrestation rapide des auteurs du crime.
L’un des responsables de la sécurité a dit que l’arrestation des criminels n’est que l’affaire de quelque temps, ajoutant que le temps travaille en faveur des autorités et que le message traduit par le sit-in a été reçu.
La criminalité s’est accrue dans la capitale ces dernières années, une situation justifiée par les responsables officiels par le développement tentaculaire de la ville devenue une grande mégapole surpeuplée.
saharamédias via cridem