Le collectif des avocats du député Biram O. Dah O. Abeid, lors d’un point de presse jeudi, a déclaré que derrière l’emprisonnement de leur client, une volonté politique qui voudrait influer sur son activité politique et celle de la défense des droits de l’homme.
Le collectif a ajouté que l’entrave de la liberté du député à travers la justice était un moyen de réaliser cette volonté politique la veille d’élections législatives au cours desquelles il a été élu et des élections présidentielles pour lesquelles il a annoncé sa candidature.
Le collectif a demandé aux autorités judiciaires de traiter le dossier de leur client de manière désintéressée et impartiale et de ne se soumettre qu’à la loi. Il a appelé à consacrer l’indépendance de la justice par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif.
Le collectif a déclaré qu’il avait été surpris le 3 décembre de la décision de traduire Biram devant une cour criminelle et a considéré que cela était conforme à la nouvelle demande du reste surprenante du parquet.
Pour les avocats cette mesure constitue une violation flagrante des règles de compétence spéciale en matière d’ordre public car les accusations portées contre lui sont d’ordre pénal et doivent être jugées par un tribunal de délits.
saharamédias via cridem