L’Opposition politique burkinabè a invité, mardi soir à Ouagadougou, le gouvernement à décréter l’état d’urgence à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger en vue de lutter efficacement contre le terrorisme dans cette zone du pays.
Au cours d’un point de presse des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le président du Parti national des démocrates sociaux (PNDS, opposition) Yumali Lompo a rappelé que le Niger a déjà décrété un état d’urgence au niveau de sa frontière avec le Burkina pour barrer la route aux terroristes.
Pour lui, au regard de cette situation, l’Etat doit prendre ses responsabilités en décrétant l’état d’urgence dans la partie est du pays afin d’assurer la quiétude des citoyens. M. Lompo a déclaré que la structure qu’il représente craint que « ces bandits » descendent vers le Burkina Faso pour créer leur zone de refuge.
Il a fait observer que «les hommes sans foi ni loi subissent une certaine pression des autres pays du G5 Sahel à savoir la Mauritanie, le Tchad, le Mali et le Niger».
Suffisant pour qu’il répète que les autorités burkinabè doivent prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité nationale et ramener la quiétude au sein des populations.
Depuis des mois, la région de l’est du Burkina Faso, frontalière avec le Niger, le Bénin et le Togo, est confrontée à de nombreuses attaques terroristes.
ALK/te/APA via cridem