Le Groupe national multipartite (GNM) est en conclave depuis jeudi pour passer en revue les documents susceptibles de permettre à la Mauritanie d’adhérer en décembre prochain à l’initiative de transparence dans le secteur des pêches (ou FiTi).
En effet, le GNM, grâce au financement du PRCM, discutera trois jours durant, à l’occasion d’un atelier, des dernières retouches pour finaliser et valider les documents de candidature à la FiTi. Une initiative que le gouvernement mauritanien a inaugurée en février 2016 servant ainsi de locomotive à la FiTi, mise en place par l’ancien patron de l’IETI, Peter Eigen.
Mais jusqu’à aujourd’hui aucun pays n’a encore atteint le stade de l’adhésion et la Mauritanie pourrait bien être aussi le premier pays à adhérer à cette initiative dont le siège sera abrité en 2019 par les Seychelles autre pays à montrer son intérêt pour cette organisation. Trois autres pays africains et l’Indonésie seraient encore aux premières étapes du processus d’adhésion. Sur ce registre, la Mauritanie, par le biais du GNM, qui regroupe tous les acteurs impliqués, est à la phase ultime mais critique pour son adhésion. Une phase «importante » selon la nouvelle coordinatrice Meimouna Mint Ahmed Salem Yehdhih qui assure la coordination nationale depuis sa nomination comme directrice générale des investissements et de la coopération au ministère de l’économie et des finances. Pour elle, ce stade « constitue une étape décisive dans la finalisation et l’adoption des documents de la candidature » du pays.
Initialement prévu à Chami où il n’a finalement pas pu se tenir, l’atelier de validation de la candidature de la Mauritanie permettra au GNM d’approuver ses TDRs et ceux du secrétariat national.
Notons que des membres du GNM ont rappelé l’intérêt d’accorder à la Mauritanie la place qui lui sied dans le référentiel du secrétariat international de FiTi que les autorités avaient accompagné et financé depuis le début. Ils ont surtout mis l'accent sur le fait d’éviter que cette « paternité » de la FiTi ne soit détournée au profit d’autres pays qui n'ont fait que prendre le train en marche.