Le militant anti-esclavagiste mauritanien et candidat aux élections législatives du 1er septembre prochain, Biram Dah Abeid, a été déféré au parquet ce jeudi.
Biram a été arrêté mardi à son domicile à Nouakchott, suite à une plainte d’un journaliste qui l’accuse de diffamation.
Abdou Salam Horma, président de Sawab,pari allié du mouvement de soutien de la candidature à la présidentielle du militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid, a accusé les autorités mauritaniennes de vouloir « saboter » la candidature de ce dernier aux législatives.
La défense de BIRAM, constituée de Me William Bourdon et Me Georges-Henri Beauthier, respectivement avocats aux barreaux de Paris et Bruxelles, en appelle "à l’ensemble des décideurs de la Communauté internationale en France, à Bruxelles et ailleurs pour obtenir des autorités mauritaniennes sans condition aucune, qu’elles libèrent Biram Dah Abeid et lui permettent de recouvrer une totale liberté d’action, mais aussi d’aller et venir, y compris de se présenter aux prochaines élections".
En conférence de presse, mercredi, le chef de l’opposition radicale, Mohamed Ould Mouloud, a accusé le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz de « réprimer et d'arrêter des candidats » dans l’objectif de faire dérouler les élections "dans de mauvaises conditions politiques et organisationnelles". Selon lui, le pouvoir "a peur de l'expression de la volonté du peuple à travers les urnes".
alakhbar via cridem