Des unités de la police antiémeutes se sont déployées jeudi aux abords du palais de justice en prévision du procès de l’ancien sénateur, Mohamed O. Gadda, dans le dossier de ce qu’il est convenu d’appeler « la balle de Toueïla » dont avait été victime le présidentMohamed O. Abdel Azizen 2012.
Mohamed O. Gadda avait publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle un jeune officier répondant au nom de Mohamed O. Mohamed M’Bareck qui donnait une version totalement différente de la version officielle annoncée par l’armée et confirmée par le gouvernement, il ya près de 6 ans.
C’est la première fois que ce dossier de la balle de Toueïla est ouvert devant la justice et dans lequel l’ancien sénateur est accusé de mensonge et calomnie à l’endroit de l’armée et d’avoir corrompu le jeune officier pour faire ces déclarations.
Mohamed O. Gadda doit comparaître aujourd’hui devant le tribunal, en même temps que le jeune officier, en présence de certains proches de l’ancien sénateur et des personnalités politiques parmi ses soutiens, selon le reporter de Sahara Mediaqui se trouve au palais.
L’ancien sénateur avait été arrêté il y près d’un an dans une affaire liée à l’homme d’affaires mauritaniens en exil volontaire, Mohamed O. Bouamatou, en même temps que des sénateurs, des syndicalistes et des journalistes, un ce dossier encore en cours d’instruction.
Mohamed O. Gadda avait déposé un dossier de candidature pour les élections législatives de septembre à travers le parti INAD, un dossier qui a été rejeté par la commission électorale nationale indépendante.
L’opposition mauritanienne a accusé le régime d’instrumentaliser la justice pour régler ses comptes avec ses opposants.
saharamédias via cridem