Il n’ya rien d’anormal que des enfants innocents soient tués par des coups de feu. Djiby Aliou Sy, un jeune Mauritanien émigré depuis 2005 qui est venu rejoindre sa famille, est mort après une fusillade critique à Hickory Hill, un quartier à l’Est de Memphis. Il était âgé de 23 ans, originaire de Zouerate, passionné de foot. Djiby était sur une voie d’un avenir prometteur, il allait à Southwest Community Collège. Une vie qui s’est brutalement arrêtée ce vendredi. Dans cette ville, il ne suffit pas que les personnes directement touchées par la violence soient investies pour l’arrêter. Nous n’avons pas besoin de vivre dans des quartiers dangereux ou d’être l’un des milliers de personnes touchées par le fléau de la fusillade. Cela ne doit pas ruiner les efforts du département de police de Memphis, des procureurs ou encore une myriade de Memphians, des leaders communautaires, religieuses, des familles de victimes, voire des ex-membres de gangs – qui se sont investis dans des efforts pour lutter contre le sang en s’attaquant aux causes profondes de la violence. La violence empêche Memphis de réaliser pleinement son potentiel. Et, bien sûr, la violence rayonne des victimes aux membres de la famille, aux amis et aux voisins. Certes, l’effort visant à endiguer la violence doit commencer par la reconnaissance du fait que trop de personnes se sentent exclues du rêve américain, piégées dans des zones pauvres avec de faibles d’obtention d’un emploi avec un salaire acceptable. Voyant peu de perspectives d’améliorer leur vie, certains d’entre eux se tournent vers la violence. C’est une histoire de désespoir et de chagrin pour les quartiers et les familles. Et, honnêtement, pour notre ville. L’homme de Memphis est mort après une fusillade critique à Hickory Hill. Les enquêteurs de la police de Memphis affirment que Djiby est décédé plus tard le vendredi à l’hôpital des suites de ses blessures. Selon la police de Memphis, les tirs ont eu lieu vers 15h30. Vendredi dans le bloc 3700 de Outland Road. Aucune information suspecte n’est disponible pour le moment sur l’origine de la fusillade. La famille est attristée, toute la communauté africaine de Memphis est en deuil. Djiby est parti trop tôt, bien trop vite, sa disparition nous rappelle comme une évidence que nous sommes finalement bien peu de choses. Tu laisses un vide immense derrière toi. Et c’est avec beaucoup de tristesse et de compassion que l’équipe de Senalioune présente ses plus sincères condoléances à ta mère, sœurs, frères et aussi à toute ta famille pour leur témoigner notre soutien dans ce moment douloureux. Repose en Paix. Alioune Ly via cridem