Le régime poursuit son action d’étranglement de libertés et d’empêchement des hommes politiques d’exprimer leurs positions, qui rejettent le saccage du pays, de ses symboles et de ses institutions.
Le dernier épisode de ces ciblages fut l’agression, hier à Teyarett, contre les dirigeants du concordat de l’opposition démocratique, alors qu’ils préparaient le départ de leur marche pacifique. Ils ont alors été chargés à l’intérieur même du siège du RFD, empêchés de sortir et arrosés de bombes lacrymogènes, dans un endroit exigu, bondé de militants et de leaders dont des femmes.
La mosquée voisine des lieux a été également envahie par la police. Les populations ont été effrayées par le nombre impressionnant de bombes assourdissantes, tirées dans une zone résidentielle surpeuplée.
De même, un sit in des jeunes et des activistes du Front des jeunes pour exiger le changement a été violemment réprimé et quelques uns de ses membres ont été agressés et arrêtés.
Le FNDU, tout en suivant l’évolution de la situation à l’intérieur du pays, réaffirme :
- Son rejet total des méthodes rétrogrades du régime, qui datent des époques de la dictature et des régimes personnels ;
- Sa condamnation énergique des agressions contre les dirigeants de l’opposition démocratique, perpétrées par les services de sécurité, qui sont sensés être au service du peuple, toutes composantes et tendances confondues.
- Renouvelle son rejet du processus vain en cours, rejet exprimé de diverses manières par les mauritaniens, malgré les pressions et menaces qu’ils subissent.
Nouakchott, 31 juillet 2017
La commission de communication
FNDU