La recrudescence des activités de fausse pêche dans nos eaux territoriales du poisson pélagique notamment par les bateaux turcs suscitent beaucoup d’interrogations parmi les acteurs du secteur, constate-t-on ces derniers temps.
Parmi les raisons principales la décision « verbale » du ministre de la pêche et de l’économie maritime qui accorderait 60% des recettes de la vente de cette fausse pêche à cette nouvelle structure créée sur les cendres de la délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer.
Où vont donc ces 60% dévolus aux garde-côtes? Certaines sources parlent d’un partage non transparent de cette enveloppe qui ne laisserait aucune trace comptable dans les registres de cette nouvelle administration.
La structure des garde-côtes avait été créée par une loi du 12 novembre 2013 la présentant comme « une force de sécurité responsable de l ‘action civile de I’Etat dans les eaux sous juridictions mauritaniennes » chargée du suivi, du contrôle, de la surveillance civile des activités de pêche, de la recherche et du sauvetage en mer.
Notons enfin que dans le cadre de la recherche de transparence des activités de pêche, des statistiques de captures sont consignés par le ministère mais aucune donne n’est disponible sur les navires de pêche en activité dans nos eaux territoriales.
Cette réalité tranche avec les engagements officiels de mise en place de la FiTi (initiative pour la transparence de l’industrie halieutique).