La société malaisienne Petronas qui veut se retirer du puits pétrolier de Chinguetti (champ offshore à 65 kilomètres de Nouakchott) en 2017 doit encore patienter.
Ce départ notifié aux autorités mauritaniennes depuis deux ans serait motivé par l’absence de rentabilité du site dans un contexte de cours de pétrole au plus bas et une production journalière atteignant à peine les 6000 barils. Mais tout n’est pas aussi simple pour le géant asiatique. Quand il faisait son entrée en Mauritanie, en 2007, en reprenant les parts de Woodside (épinglé alors pour des risques environnementaux et forcé à payer 100 000 dollars), pour 418 millions dollars, le malaisien s’était engagé sur un ticket de sortie de 300 millions de dollars qu’il devait payer en cas d’arrêt de la production, avancent des sources bien informées. C’est ce qui bloque le dossier. Les nombreuses tractations auprès d’éventuels repreneurs n’ont rien donné jusqu’à présent. A suivre.
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