
Au niveau de l'atelier des réformes constitutionnelles, organisé dans le cadre du dialogue national inclusif, les participants ont souligné de façon consensuelle la nécessité de préserver les constantes nationales, de se concentrer sur les priorités et de s'en tenir aux questions qui servent l'intérêt général.
Les intervenants dans cet atelier du dialogue national, dont les travaux se poursuivent depuis 10 jours consécutifs au palais des congrès à Nouakchott, ont insisté sur la nécessité de valoriser la diversité culturelle et raciale d'une manière nouvelle et positive au profit du développement social et économique du pays et pour la préservation des acquis.
Certains intervenants ont appelé à la révision des critères sur lesquels se base la détermination du nombre des parlementaires par circonscription électorale en tenant compte du poids démographique et le transfert des compétences du président de la République en cas de vacance de pouvoir au président de l'Assemblée nationale.
D'autres participants ont indiqué que la création du poste de vice-président et la pléthore d'institutions et de conseils qui ne jouent pas des rôles justifiant leur existence en plus de leur très lourd fardeau financier sur le budget de l'Etat sont des questions qui doivent être dépassées.
Cet atelier est chargé de la discussion des réformes constitutionnelles comme la création d'un poste de vice-président, la révision de l'article 26 relatif à l'âge du candidat à la présidence de la République, le Sénat et les conseils constitutionnel, économique et social et islamique ainsi que le médiateur de la République, la haute cour de justice et les symboles de l'Etat (Drapeau et l'hymne national).
Ami