La CAF n’en finit pas encore avec ses scandales. Certains à ciel ouvert, d’autres à ciel découvert. Tantôt pour corruption, détournement, actes contre nature, trafic d’influence, et autres….
L’instance continentale du foot africain, fait encore parler d’elle. Cette fois, c’est Veron Mosengo-Omba son secrétaire général qui est épinglé par un rapport écrit par la Tchadienne Atcha Mahamat Saleh Directrice des Affaires Juridiques, en charge de la Conformité. Ce rapport lui reprocherait ‘’un environnement stressant, contraire à l’éthique et non professionnel au sein de l’administration de la CAF et des cas répétés de langage inapproprié dans les communications entre les départements de l’organisation’’.
Un scandale qui vient secouer la CAF qui semblait retrouver une stabilité depuis l’arrivée du Sud-Africain, à sa tête.
Selon certaines sources, ce rapport vieux de cinq mois avait été occulté par le SG mis en cause, avant que le président Motsepe ne tente aussi de l’escamoter ensuite, voulant ainsi coûte que coûte couvrir son Secrétaire général. A quelles fins ….?
Dans la foulée, le président de la CAF aurait convoqué une réunion d’urgence mardi dernier par visioconférence et une commission indépendante a été désignée pour faire la lumière sur cette affaire.
Réagissant via son compte X (anciennement tweeter), le Suisse né en RDC, clame son innocence et écrit : « Mes efforts pour redresser et régulariser cette institution non respectée par le passé font l’objet d’une tentative de sabotage au travers d’un rapport sorti de nulle part contenant des griefs sans preuves documentées. L’enquête indépendante démontrera sa fausseté et son origine. »
Arrivé en mars 2021 à la tête du secrétariat général de l’instance, en provenance de la FIFA où il occupait le poste de responsable régional de la division Associations membres de la FIFA pour l’Afrique et les Caraïbes, Veron Mosengo-Omba a toujours été qualifié de ‘’l’ombre de la FIFA’’, ou son principal relai. Selon certaines langues, le SG de la CAF se comportait comme le vrai patron de la Confédération Africaine de Football, renforçant ainsi l’emprise de la FIFA sur la CAF.
A un peu moins d’un an de la fin du mandat de Motsepe dont la présidence est plus que jamais contestée, cette affaire jette le discrédit sur cette instance à scandales, rétorquent certains.
En attendant les conclusions de l’enquête indépendante mise en place, le Congolais bénéficie tout de même de la présomption d’innocence, jusqu’à preuve de sa culpabilité.