Le Calame : Le monde des affaires évite de faire du bruit. On négocie d’ordinaire discrètement, entre gens présumés polis : ce qui n’exclut pas évidemment pas les coups bas ou tordus. C’est parfois le cas entre actionnaires d’une même entreprise où le jeu des alliances est capital pour orienter la gestion de celle-ci. Dans le cas du «ménage à trois» que forme Mattel où l’actionnaire majoritaire, Tunisie Telecom, est flanqué de deux associés mauritaniens à parts égales, Mohamed Ould Bouamatou et Béchir Moulaye El Hassen, l’entente entre les deux premiers place le troisième en position de faiblesse. Aurait-il eu recours à une campagne médiatique de bas étage pour tenter de renverser la situation ? Un récent article paru dans la presse tunisienne semble accréditer cette hypothèse.
Assertion peu crédible
Mohamed Ould Bouamatou s’y voit vilipendé. Après l’avoir d’emblée présenté comme un «personnage entouré de polémiques et connu pour sa proximité avec l’environnement familial mafieux de Ben Ali» -une assertion d’autant moins crédible que celui-là n’a strictement rien investi en Tunisie au temps de celui-ci- l’auteur dudit article embraye immédiatement sur les déboires du célèbre mécène avec Mohamed Ould Abdel Aziz.
Article de l’hebdomadaire Le Calame