La Dépêche - Les avocats défendant l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, évoquent tous l’article 93 de la Constitution qui garantit à leur client « une immunité judiciaire », selon les échos qui parviennent de la Cour dans son audience de ce matin (lundi).
Le président lui-même entendu par le juge a enfourché la même bouée de sauvetage qui lui garantirait une impunité quand bien même il aurait commis les accusations inspirées par la Commission d’enquête Parlementaire (CEP), mise en place pour faire la lumière de la gestion des deniers publics sous ses dix ans de règne.
Pendant cette séance également, les avocats des prévenus ont également mis en relief ce qu’ils considèrent comme étant des vices de forme et réclamé la libération de leurs clients.
L’audience a été levée sans que la Cour ne se prononce sur toutes ces questions procédurales. Notons que les avocats de l’Etat avaient plaidé hier, lors d’une conférence de presse, pour la fin de la procédure dont ils accusent La défense d’abuser au lieu de s’attaquer aux questions de fond.