La Dépêche - Malgré ses richesses minières abondantes et en exploitation, la Mauritanie n’arrive toujours pas à maximiser l’accès des autochtones à l’emploi direct dans le secteur extractif notamment.
En effet, comme le souligne le dernier rapport de l’EITI, 2020-2021 publié en décembre dernier, le secteur extractif, hors orpaillage, n’emploierait que 8 785 personnes (dont 76 expatriés). Ce nombre représenterait 0,92% d’emplois directs pour la population active en 20221 contre 0,83% en 2020.
Il faut cependant rappeler que le secteur extractif a été pour beaucoup dans la résilience de l’économie face aux effets pervers de la Covid-19.
Notre pays a, en effet, produit près de 13 millions de tonnes de fer, 18 milles donnes de cuivre et près de 6.5 tonnes d’or. Il a ainsi contribué en 2021 à 72% des exportations pour une contribution de 22% au PIB.
Pour autant, en 2021, les fournisseurs mauritaniens n’auraient assuré que 15% des dépenses du secteur dont 5% avec de la valeur ajoutée localement d’où l’intérêt accordé de plus en plus au développement d’un contenu local plus compétitif.