Saharamédias - La Mauritanie et le Maroc ont signé vendredi 13 textes juridiques relatifs à des protocoles d’accord, des programmes exécutifs et des protocoles, dans le cadre de la huitième session de la haute commission conjointe de coopération maroco-mauritanien à Rabat.
Ces accords concernent les secteurs du commerce, de l’investissement, de l’industrie, du tourisme, de l’habitat, de l’environnement et du développement durable, la sécurité, la santé, la culture, l’agriculture, la pêche, les dépôts et la formation professionnelle.
Après la signature de ces accords, le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch et le premier ministre mauritanien Mohamed Bilal Messaoud, ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils se sont félicités du développement accéléré de la coopération entre le Maroc et la Mauritanie ces dernières années.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement marocain les deux parties ont insisté, au cours des discussions, sur l’importance de consolider les relations entre les deux pays, désormais une nécessité face aux défis auxquelles fait face la région maghrébine et pour mettre en évidence le rôle important auquel aspirent les deux pays pour le renforcement de la stabilité et la sécurité régionales.
Les deux parties ont également réaffirmé l’importance de la 8ème session de la haute commission mixte de coopération qui se tient ce vendredi, la première depuis 8 ans après celle tenue à Nouakchott les 23 et 24 avril 2013.
Cet instrument, ajoute le communiqué, est un mécanisme de nature à consolider la coopération stratégique globale, en application des directives des dirigeants des deux pays.
Cette rencontre, ajoute le texte, traduit le capital commun que partagent les deux pays, qu’unissent des relations privilégiés et fraternelles au plus haut niveau parrainées par les dirigeants des deux pays, le roi Mohamed VI et le président Mohamed O. Cheikh Ghazouani.
Les deux parties sont convenues d’un ensemble d’axes essentiels liés au renforcement de la coopération bilatérale et l’élargissement de ses perspectives et sa diversification.
S’agissant de la concertation politique, les deux parties ont enregistré une identité de vue sur l’ensemble des questions régionales, territoriales et internationales d’intérêt commun.
Il s’agit notamment de l’espace maghrébin, l’action arabe commune, la question palestinienne, les conflits en Libye, au Yémen et en Syrie, en plus de de la question sahélienne et saharienne et le développement du continent africain.