L’habitude est une seconde nature. L’illustration en a été donnée une nouvelle fois par la police mauritanienne.
Le 25 février, l’un des militants du 25 Février (M25), s’est vu trainer sur plusieurs mètres, par des policiers venus disperser la célébration du cinquième anniversaire de la création de ce mouvement né dans le sillage du Printemps arabe pour dénoncer le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Malgré toute la répression de la police, nous resterons sur notre chemin de lutte pour la Mauritanie d'égalité et la justice sociale", a affirmé l’un d’eux, Abdel Nasser Beibe, qui a posté la vidéo sur sa Page Facebook.
Dans son rapport rendu public ce 1er Mars et présenté devant le Conseil des Droits de l’Homme, à Genève, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants Juan E. Mendez indexait la police mauritanienne et ses "méthodes violentes pour disperser les manifestants, notamment en les frappant avec des matraques".
Par Babacar Baye NDIAYE (cridem)