Nids de poules, pattes d’éléphants : L’ENER a du pain sur la planche | Mauriweb

Nids de poules, pattes d’éléphants : L’ENER a du pain sur la planche

mer, 21/09/2016 - 16:20

Le passage des pluies sur la capitale Nouakchott  a laissé apparaître, sur ce qui tient lieu de goudron, de dangereux nids de poules pour ne pas des pattes d’éléphants, donnant ainsi à notre établissement national d’entretien routier,  du pain sur la planche. L’ENER doit colmater ses trous béants, redoutables pour les conducteurs et leur mécanique. Ceux qui empruntent l’axe BB –PK doivent manœuvrer dur  pour éviter  des nids de poules  recouverts d’eau.

L’apparition de ces nids de poule vient  mettre à nu la qualité du  travail qui a été entrepris jusque là pour rendre praticables nos différentes rues. En effet, si le nombre des rues bitumées  a considérablement augmenté sous Ould Abdel Aziz, la qualité n’est pas cependant au rendez-vous. L’état de nos routes indique que le travail effectué à tout simplement  été bâclé. On note, non seulement la  mauvaise qualité du goudron mais aussi  celle du travail effectué : l’épaisseur du bitume est trop mince et le travail de dallage (avant la pose du tapis) pas consistant. Le tapis repose presque à même le sol peu compacté et pas du tout élevé.

Les nombreux colmatages ou bricoles  - une véritable chirurgie -  visibles sur  les rues  de la capitale, particulièrement celles de la banlieue  démontrent que le travail effectué  ne respecte aucune norme  pour la construction des pistes goudronnées.  Rappelez-vous qu’à la veille de l’ouverture du dernier sommet de la ligue arabe à Nouakchott, en juillet dernier, les conducteurs  ont emprunté l’axe  carrefour  Stade Olympique – Ambassade de France, aussitôt après la pose du bitume. Du jamais vu. La couche n’a même pas eu le temps de s’assécher pour se consolider. C’est l’une des facettes du gaspillage auquel sont habitués les mauritaniens.

Comment donc,  dans ces conditions, on ne se retrouve pas avec des nids de poules sur un goudron en lambeaux. Parfois on se demande même, en empruntant  certaines pistes  si on roule sur du goudron ou sur une rue en  terre, alors que ces routes de la capitale ont avalé des milliards de nos pauvres Ouguiyas.

Le Calame