Dans un communiqué parvenu à Alakhbar, des détenus salafistes de la prison civile de Nouakchott indiquent craindre « pour leurs vies », en raison de la « détérioration de leur état de santé ».
A travers leur communiqué, les prisonniers qui observent une grève de la faim depuis plus de 28 jours, appellent les « autorités à prendre une décision qui répond à leurs exigences ».
Ce groupe de salafistes estime être « ignoré par le ministère de la justice et l’administration pénitentiaire » ajoutant que les gardes « ne font que durcir » leurs conditions de détention.
Pour finir, le communiqué précise que leurs revendications se limitent au « rétablissement du droit de visite, l’accès à des soins et la levée des mesures arbitraires qui pèsent sur eux ».
Le groupe qui nie avoir « eu un quelconque rôle » dans l’évasion de l’islamiste Ould Cheikh, se dit toujours « favorable au dialogue ».
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